dimanche 28 août 2011

CHAMOIS


A 200 m l'un de l'autre, ce chamois est tout aussi surpris que moi. La chasse est ouverte depuis quelques jours et il prend de grands risques à chercher sa nourriture en terrain dégagé. Sa chance, c'est que je ne suis pas un chasseur, je n'ai que mon petit appareil photo et je me dis que ce n'est que du bonheur de pouvoir le capturer ainsi.


Un peu plus bas, à la lisière du bois, une autre apparition. Ces deux-là, sont aussi insouciants que l'autre et se baladent tranquillement sans même me prêter attention. Je me dis que c'est vraiment un jour de chance aussi pour moi et que c'est vraiment le moment d'investir dans un numérique plus performant !
JBR

Grèbe juvénile


La famille grèbe s'est agrandie de quatre juvéniles. Effrayés pendant les feux pyrotechniques des fêtes de Genève, ils avaient déserté l'estacade où ils nichaient. Les voici de retour, ou bien simplement en balade. Ils apprennent à pêcher les petits poissons, sous la surveillance de l'adulte. Ils disparaissent sous l'eau bleue et réapparaissent quelques instants plus tard en piaillant tant qu'ils peuvent. Sont-ils heureux, possible, mais moi c'est sûr, rien qu'en observant leur manège. C'est ça, mes fêtes de Genève !
JBR

Bolets, balade en forêt et cueillette

Fin de l'été,c'est le moment de parcourir les coins à champignons. Une petite balade dans les sous-bois et les premiers bolets apparaissent.

Des beaux cèpes que l'on débarrasse de la terre et autres impuretés.

Celui-ci mérite la casserole ! Voir dans le blog une recette excellente et toute simple.

 
Mais attention de ne pas mettre ceux-là avec, l'Amanite Panthère ou peut-être Citrine ? Quoi qu'il en soit ils sont super toxiques. Donc pas d'erreurs, si on ne sait pas on ne touche pas ou alors on les place à part dans un autre sac et on fait contrôler tout ça par une personne compétente.

Par-contre ce bolet orangé est un bon comestible.


 
Quant au Bolet Rude ce n'est pas le must, mais séché il aura sa place dans des sauces pour les rôtis. Une petite astuce: posez le doigt sur le chapeau et s'il s'enfonce en appuyant dessus laissez-le sur place. C'est qu'il est mou et déjà comme on dit "passé".

 
Voilà, bonnes balades ! Ah, une petite recommandation comme d'hab. Ne prélevez que ce que vous pouvez consommer. Laissez-en pour d'autres promeneurs à qui vous procurerez autant de plaisir qu'à vous-même. C'est ça le vrai bonheur ! 
JBR 

Petits grèbes


Les petits Grèbes sont enfin sortis de leur coquille, j'en compte quatre, deux sont cachés sous les ailes, un essaie de s'y hisser et le dernier est blotti contre le poitrail de l'adulte.

Des nouvelles du grèbe huppé


Le couple couve et surveille les œufs, je reste à distance respectable pour ne pas les déranger. Un œuf à déjà éclos et le juvénile est "planqué" sur le dos, entre les ailes de sa mère. J'espère pouvoir prendre une photo avec les petits ces prochains jours.  

Le Grèbe huppé



Entre les amarres de bateaux, un Grèbe huppé a installé son nid flottant. Peu effarouché à mon passage sur l'estacade, il s'est tout de même irriter un tantinet à mon approche. Signe, qu'il y a sous son ventre ou sur son dos caché entre ses ailes, sa précieuse progéniture. Ces oiseaux-là, ont le sens du spectacle. Il faut les voir au début du printemps, lorsque les couples se choisissent et commencent les parades amoureuses. Un véritable show à ne pas manquer. Alors, ne vous en privez pas, lors de vos promenades sur les bords de notre magnifique Léman. Observez-les et dites-vous que la nature nous offre vraiment des moments magiques.
JBR

Noeud de potence (1)


Ce nœud est recommandé pour confectionner les gambes à perches.






























 





























 

NOEUDS DE PÈCHE

Il est nécessaire d'aborder ce chapitre de manière à maîtriser un tant soit peu leur réalisation, car c'est une partie essentielle des différentes techniques de pêche. Un nœud, sur l'hameçon, en potence, sur un émerillon ou sur un bas de ligne, s'il est mal réalisé, peut avoir de fâcheuses conséquences. Non seulement le poisson va vous échapper, mais ce qui est plus ennuyeux à mon sens, c'est qu'il va se retrouver à trimbaler avec lui un bout de ligne et de la ferraille dans la gueule. Ce qui ne lui laisse pas beaucoup de chances pour survivre.
Dans les billets qui vont suivre, la réalisation des noeuds est illustrée étape par étape. Pour une meilleure compréhension de leur construction, du cordon de couleur sera utilisé. Les nœuds les plus utilisés seront dans cette rubrique, toutefois si le cœur vous en dit, vous pourrez apporter votre contribution en y ajoutant ceux que vous désirez faire partager. Pour cela, vous envoyez un fichier joint par e-mail à jacquesberger@bluewin.ch et je me chargerai de le faire paraître dans le blog (attention, les images doivent être libre de droit ou avoir l'autorisation du détenteur de ce droit).
Ah, encore une règle de base: Toujours bien humidifier avec de la salive avant de serrer le nœud en douceur et non pas d'un coup sec.

JBR

dimanche 7 août 2011

Filets de perches au vin blanc


Une recette simple et délicieuse.
Ce qu'il faut pour 4 personnes.
  • 800 gr. de filets de perches.
  • 3 dl. de vin blanc sec de préférence.
  • 3 cuil. à soupe de farine.
  • 3 cuil. à soupe d'huile.
  • 100 gr. de beurre.
  • 1  demie gousse d'ail (hachée).
  • 1 citron.
  • 1 bouquet de persil ou de ciboulette finement haché.
  • Sel et poivre.  
  1. Faire macérer les filets 2 heures dans le vin blanc.
  2. Epongez-les avec du papier absorbant, salez, poivrez, puis passez-les dans la farine en les secouant pour enlever l'excédent.
  3. Faire chauffer l'huile et 50 gr. de beurre dans une poêle puis dorez les filets 3 minutes de chaque côté.
  4. Disposez-les sur un plat de service et maintenez-les au chaud.
  5. Nettoyez la poêle de la graisse de cuisson et, à feux doux, faites fondre le reste du beurre. Ajoutez le persil ou la ciboulette et l'ail. Nappez-en les filets.
Servez-les avec des pommes frites ou persillées.  
Un bon vin blanc en accompagnement; Le pinot gris, Domaine des Rothis ( J.P. Rothlisberger Dardagny).

JBR                                                                                                                            
                                                                                                                          
 

PÊCHER LA PERCHE DANS LE LAC LÉMAN

Pas besoin de s’étendre sur la biologie ni même d’aborder les mœurs de la perche. Une grande quantité
de sites en parlent et je ne ferai que reproduire ce que la plupart d’entre vous connaissent déjà.Venons en directement à ce qui nous intéresse, sa pêche !  
Pêche depuis une embarcation

 
l’ami Gégé harcelé par une jolie perche !

 
C’est elle que je pratique le plus souvent et qui à mon sens est l’une des plus fructueuses. Elle permet de pêcher à la verticale à l’aide de gambes (cinq à six hameçons montés en potence sur un corps de ligne, le tout en 25/100 ème).

Ainsi on peut explorer un maximum de postes lors de la dérive du bateau. En période estivale, la perche se déplace en banc près des côtes, dans et aux alentours des herbiers, c’est là qu’il faut la traquer. Elle chasse les vifs en surface, se nourrit de crevettes d’eau douce, larves, nymphes et de tout ce qui a l’air mangeable à sons sens. La technique est simple, je laisse descendre la ligne plombée jusqu’au fond. Je maintiens le fil détendu, l’anime de manière rapide et en dents de scie à l’aide du scion de la canne, puis le retend pour sentir la touche. C’est à ce moment précis que je ferre d’un coup de poignet.


J’attends quelques secondes avant de remonter la ligne, car souvent, d’autres perches se jettent sur les hameçons, excitées par les mouvements de celle déjà prise. Dès lors, il n’est pas rare d’avoir trois à quatre poissons accrochés.
 

Pêche depuis le bord
Elle donne également de bons résultats avec une gambe, pour autant que l’on modifie quelque peu la monture. Du fait que l’on ne pêche plus verticalement, mais plutôt avec un angle et que l’on prospecte assez loin du bord, l’idéal, c’est d’avoir entre le plomb et la potence, sur une quinzaine de cm, un brin de nylon plus fin (voir plus haut schéma gambe à perche). Par exemple du 22/100 ème sur un corps de ligne de 25/100 ème, cela permet d’éviter en cas d’accrochage du plomb dans un obstacle au fond, d’y laisser toute la gambe. L’animation de la ligne est la même que depuis une embarcation.

Ma préférence depuis le bord, c’est plutôt la pêche à l’aide d’un flotteur coulissant et aux vifs. Le montage de la ligne suggère l’emploi d’un stoppeur que l’on déplace au-dessus du bouchon au gré de la profondeur que l’on désire prospecter. Ainsi, toutes les couches d’eau sont visitées. Une canne plus longue que celle utilisée depuis un bateau est dès lors nécessaire pou un meilleur lancé.




Stoppeurs et flotteur coulissant
 
Les gambes

Dans le commerce, on en trouve une multitude et elles sont pour la plupart efficaces. Mais ce qu’il y a de mieux, c’est encore de les monter soi-même. C’est aussi, tout le plaisir de cette pêche. Pour augmenter ses chances en action de pêche, il faut ajouter sur chaque hameçon deux à trois asticots.


En conclusion
 
Cette pêche est sympa également à pratiquer en famille avec les enfants. Elle n’est pas trop difficile et pour un peu que l’on tombe pile à l’endroit où les perches passent, ils n’en seront que plus heureux.
Ah ! J’oubliais. Une petite recommandation, qu’il me paraît utile de rappeler. La réglementation pour le Léman autorise la capture de cent perches par jour et par pêcheur. Merci de ne prélever que ce qui est nécessaire pour faire un bon repas de temps en temps. C’est une bonne manière de préserver la ressource et de penser au plaisir des autres pêcheurs !

©JBR

samedi 6 août 2011

Lever les filets de perche























Comme promis, voici une méthode parmi d'autres pour lever les filets des perches.
Après avoir pêcher ces jolies petites bêtes, je vous suggère de les rincer à l'eau froide et de les mettre au réfrigérateur, quelques heures; elles seront plus fermes et donc plus faciles à travailler.



Mais avant tout, un petit rappel sur les noms des nageoires, cela nous sera utile pour la suite des opérations.

 
Ah ! j'oubliais, quelques outils pour travailler avec efficacité et aisance.
Il nous faut :
Une planche pour découper. ( J'utilise une planche plastique, plus pratique à l'entretien. Un petit truc; je place un chiffon humide entre la surface de travail et la planche pour éviter au maximum le glissement de celle-ci.
Un aiguiseur à couteaux. ( s'appelle aussi, un fusil à aiguiser ). N'hésitez pas à le faire régulièrement.
Un petit couteau d'office à lame très rigide. ( Il existe des couteaux fait pour lever les filets, dans les bonnes coutelleries). A vous de voir.
Une fourchette. ( Très utile pour enlever la peau du filet, si vous décidez de la laisser, dans ce cas, il vous faudra écailler les perches avant toutes opérations, puis les rincer ).



Bien, entrons dans le vif du sujet. Glissez votre couteau bien tranchant sous la nageoire pectorale jusqu'à l'opercule...



...coupez en biais jusqu'à ce que vous sentiez la colonne vertébrale.



Pratiquez une incision avec la pointe du couteau, d'une profondeur d'environ un centimètre, tout le long du dos en passant au-dessus des nageoires dorsales, de la queue à la tête.



Ensuite, lame du couteau côté tranchant dirigée en direction de la nageoire caudale, traversez, du dos ( près de la nageoire dorsale) jusqu'à l'anus, en passant au-dessus de la colonne vertébrale. Et...



...faites glisser le couteau jusqu'au bout de la queue.



Commencez à détacher délicatement le filet avec la pointe du couteau, en l'écartant de la colonne vertébrale a l'aide de votre pouce, opération pas évidente au début, mais allez-y tranquillement.



Bon ça va pas si mal, le filet se détache petit à petit.



Voilà ce que l'on doit obtenir, à peu près.



Dès lors, on passe au deuxième filet, même opération qu'au début; coupez en biais jusqu'à ce que vous sentiez la colonne vertébrale.


 
Incision de un centimètre du dos, de la tête à la queue.



On traverse, tranchant de la lame en direction de la nageoire caudale, toujours en passant au dessus de la colonne vertébrale.



Et hop, on glisse la lame jusqu'au bout de la queue.



Et on détache tranquillement le second filet.



Maintenant, pour ceux qui le désirent, voilà comment on procède pour enlever la peau: Piquez la fourchette au bout de la queue, puis avec la lame du couteau ( bien aiguisée )passez entre la chair et la peau...



... glisser la lame jusqu'au bout du filet en maintenant fermement avec l'autre main la fourchette toujours piquée dans la queue de la "bébête".



Voilà rien de bien compliquer juste un peu de patience pour bien débuter et maintenant, A vous de jouer.
Prochainement; trois billets : une petite recette pour les manger, mais avant cela, comment les pêcher et avec quoi ! 
 
JBR